J'ai décidé d'arrêter de boire de l'alcool. 🥂
Alors, non pas que j'avais un problème avec l'alcool… rien que dire ça, c'est suspect. Un peu comme le fou qui crie qu'il n'est pas fou 😅
Les lendemains difficiles…
Mais, ça fait plusieurs années où quand je fais une soirée festive un peu arrosée, le lendemain, c'est le bad intersidéral. Genre, pas physiquement, mais, psychologiquement : je culpabilise, je me refais le film en boucle, et si je ne trouve rien à me reprocher, mon cerveau réinvente son propre scénario, en plaçant des sous-entendu, des phrases hors contexte, etc.
J'ai l'impression que si je lâche prise et que je me permets d'être moi, un peu désinhibée, c'est le drame. Tu connais ça ? Parce qu'il parait qu'on est un paquet à qui ça le fait. 🙈
J'ai longtemps cherché le "Pourquoi". Pourquoi je ne peux juste pas prendre du bon temps, lâcher prise et le lendemain me faire un bon brunch en me disant simplement "c'était sympa hier soir".
La révélation : une soirée qui change tout
Il y a deux semaines, j'ai passé une super soirée avec des amis, et puis à 2h du mat' un gros bad (méga gros bad) a eu lieu.
Vite fait, je donne le contexte, mais il importe peu. (une canalisation de défunt non désirée, bref... c'est un tout autre sujet, avec lequel je ne suis pas encore complètement à l'aise de m'exprimer ouvertement)
J'ai décidé d'aller explorer en long, en large et en travers (en mode plutonnienne) cette dynamique de l'alcool avec mon psy !
Et c'est pourquoi, je te partage cette article, parce que j'ai appris beaucoup de choses, qui pourront peut-être t'aider à mieux comprendre ta culpabilité post-cuite, si tu en as.
Exploration de la dynamique de l'alcool avec mon psy
Je vois plusieurs choses dans cette prise de conscience et son analyse :
L'hyper-contrôle et l'hyper-vigilance :
Je crois que si tu me suis, tu le sais sans doute déjà. Je suis quelqu'un qui cherche à avoir le contrôle sur beaucoup de chose dans ma vie. Je carbure (surtout dans mon entreprenariat) comme-ci ma vie en dépendait (alors que c'est faux).
J'ai beaucoup beaucoup travailler sur moi, j'ai une problématique forte que j'ai du mal à déconstruire :
- Le mode "survie" activé,
- Le perfectionnisme dans tout ce que je fais, car je veux avoir un impact fort,
- La fâcheuse tendance à oublier d'être dans "l'être" plutôt que dans "le faire".
OK, c'est dit ! Tu te reconnais, toi ?
Et donc, l'alcool et l'hyper-contrôle, surpriiiise, ça ne va pas bien ensemble… L'alcool fait péter tous les cadenas de l'hyper-contrôle, donc clairement c'est le ras de marée de tout ce qui est mis sous scellé pour avancer.
🎢 Et là, Bonjour les montagnes russes émotionnelles !
Ça, c'est une chose, bon en soit, je pense qu'il n'y a pas besoin d'être sortie de la cuisse de Jupiter pour en prendre conscience. Même si, en vrai, je n'avais pas analysé ça comme ça avant l'explication de mon psy.
Mais ça fait sens. Ça fait tout le temps sens ce que Cyril dit (mon psy). Mais, ce que j'ai le plus trouvé DIIIIINGUE, c'est la seconde explication.
Le passé qui te pète à la tronche !
L'alcool fait ressortir la personne que tu étais dans le passé et que tu refoules. 😱 (Euh coucou, la Léna adolescente intense, rejetée, seule et qui cherche du sens dans la vie en écoutant du Saez)
J'ai eu une période de vie très compliquée entre mes 12 et 24 ans (longuuue la période) : deuil, maladie, harcèlement, abus, dépression, solitude, fin je te fais pas le scénario, mais franchement, c'était pas funky du tout.
Et je pense que la jeune fille que j'étais pour survivre à tout ça était intense émotionnellement, car elle vivait des choses intenses.
Et je crois que cette période de ma vie, et bien j'ai beaucoup de ressenti par rapport à ça. Peut-être de la honte, beaucoup de tristesse, de la colère refoulée, un sentiment d'injustice. Et surtout, beaucoup de peurs et peu de contrôle.
Et par conséquent, quand je commence ma soirée avec des amis, je suis la Léna de 33 ans qui se sent accomplie, qui est l'architecte de sa vie ou tout matche plutôt bien. (Bon avec un grosse dose de contrôle, mais pour rien au monde je change ma vie, je suis heureuse.)
Et puis alcool faisant, le contrôle de la Léna de 33 ans laisse place à une adolescente que j'étouffe, je juge, je brime, j'oppresse pour simplement ne plus avoir à revivre, repasser, m'approcher de tout ce que j'ai pu vivre dans le passé.
En gros, c'est comme si avec 3 bières, je retrouve l'immaturité émotionnelle de mes 16 ans ! Jackpot !
ET LÀ, C'EST LE BAD ! 😅
J'ai décidé de changer et de vivre le présent !
Donc, j'ai décidé de ne plus avoir besoin d'alcool pour lâcher prise de temps en temps et de travailler au quotidien à lâcher le contrôle.
Et le jour où j'aurai réussi à embrasser qui j'ai été, alors peut-être, je ferai péter le champagne. Pour le moment, ce sera guérison du passé et bière sans alcool. Bref, je trouvais les prises de consciences intéressantes.
J'ai construit une vie où je me sens plutôt alignée au présent (même s'il y a toujours du taff, hein, normal) et je me fais toujours hanté par mon passé, parce que j'ai du mal à l'embrasser.
Est-ce qu'il y a une partie de toi que tu fuis ? Est-ce que ce je viens de te partager, fait écho quelque part en toi ?
Coeur sur toi
Auteure : Léna Nicole
L’astrologie m’a aidé à comprendre ce que je voulais, qui je suis, et comment équilibrer mes énergies pour créer de la lumière en moi et autour de moi.
